Le costume féminin.

Extrait du livre "La vie d'une dame de la Cour au temps de  Louis XIV" de A.Fompudie

<<La femme porte une chemise en toile très solide, décollettée, à manches arrêtées aux coudes. Par-dessus le "corps piqué", monté sur baleines, doublé de toile fine. C'est un vêtement recouvert d'étoffe de couleur, lacé dans le dos; le devant peut-être muni d'une "pièce d'estomac" rigide, décorée de pierreries, de broderies ou de noeuds. A ce corps, on fixe une ou plusieurs jupes; les précieuses les appelleront la modeste, la friponne, la secrète.

Les jupons de dessous sont en toile capitonnée. La jupe de dessous doit s'harmoniser avec la robe. Les manches de la robe découvrent l'avant-bras et laissent voir les dentelles de la chemise. Un grand col de lingerie souilgne le décolleté et est accroché par une broche, le "boute-en-train".

La forme de la robe ne change guère sous le règne de Louis XIV. Seuls les détails, les bijoux, les tissus employés, la coiffure montrent les vartiations de la mode. Cependant, la silhouette est plus élancée. La jupe de la robe est relevée sur les hanches, attachée par des noeuds ou des bijoux, l'ampleur étant rejetée en arrière. Ce mouvment souligne la traîne, dont la longueur est proportionnée au rang: trois aunes pour une duchesse, neuf à onze aunes pour la reine, ils est alors indispensable d'être accompagné par un page.

Pour les fêtes exceptionnelles, les robes sont réalisées en étoffes précieuses. Madame de Sévigné nous décrit une robe "d'or sur or, rebrodée d'or, et par-dessus un frisé rebrodé d'un or mêlé, avec un certain or, qui fait la plus belle étoffe qui ait jamais été imaginée", ce qui laisse rêveur...

Des robes sans "corps" apparaissent pour une vie plus intime, appelées "négligée", "innocente" ou "robe de chmabre". Ce ne sont pas les plus déshabillées: elles sont autorisées à la Cour.

Dans les salons des Précieuses sont habillées par deux poupées, la Grande et la Petite Pandore, qui vont porter en Europe les dernières nouveautés de Paris. Les gravures jouent aussi un grand rôle.
Les valets ont le priviléges de revendre les habits de leur maîtres. Les femmes de chambre démontent les robes de leur maîtresse avant de les donner aux fripiers, pour que celle-ci n'est pas le désagrement de reconnaître ses vêtements sur une autre femme. C'est certainement pourquoi il reste si peu de costumes anciens de nos jours.>>
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L
<br /> De nombreuses gravures de mode sont sur http://www.lamesure.org.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Merci beaucoup de nous faire part de ce lien, ce blog fourmille de superbes articles!<br /> <br /> <br /> <br />
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